Our Authors

View All

Articles by Bill Crowder

JEU D’ÉCHECS HUMAIN

Le jeu d’échecs est un jeu de stratégie qui remonte à l’Antiquité. Chaque joueur commence avec en sa possession seize pièces disposées sur un échiquier et cherche à coincer le roi de son adversaire. Ce jeu a pris différentes formes au fil des ans. Une d’elles correspond au jeu d’échecs humain, que Charles Martel, le duc d’Austrasie, a inventé en l’an 735. Martel y jouait sur des échiquiers géants en employant de vraies personnes comme pièces. Ces pièces humaines portaient sur l’échiquier des vêtements reflétant leur statut et s’y déplaçaient au gré des joueurs – qui les manipulaient à leurs propres fins.

LA CHALEUR DU SOLEIL

Un certain jour de novembre 1963, Brian Wilson et Mike Love, tous les deux membres des Beach Boys, ont écrit une chanson très différente des autres du groupe dont le rythme était plutôt enlevé. Il s’agissait d’une chanson mélancolique racontant un amour perdu. Mike a dit plus tard à ce sujet : « Aussi pénible que puisse être ce genre de deuil, la bonne chose qui en découle, c’est le fait d’avoir été amoureux en premier lieu. » Ils l’ont intitulée « The Warmth of the Sun » (La chaleur du soleil).

NOËL TROP TÔT

J’aime beaucoup Noël. Cette célébration de la naissance de Christ, de même que la beauté et le côté enchanteur des festivités, en font pour moi « la période la plus merveilleuse de l’année ». Au cours des dernières années, cependant, cette période s’est accompagnée d’un sentiment croissant d’irritation. Chaque année, « les choses de Noël » sortent de plus en plus tôt, s’imposant même dès le début de l’automne.

PERCEPTION OU RÉALITÉ ?

On entend souvent dire : « La perception, c’est la réalité. » Il se peut que les Américains l’aient compris le 26 septembre 1960 : date du premier débat télévisé entre deux candidats à la présidence. Devant les caméras, John Kennedy semblait sûr de lui ; Richard Nixon semblait nerveux. Ce fait donnait à croire que Kennedy serait un leader plus solide. Or, ce débat a non seulement changé l’issue des élections, mais encore la façon dont la politique se joue aux États-Unis. La politique axée sur la perception est alors devenue la règle du jour.

CE QU’EST L’AMOUR

Il y a quelques années, j’ai demandé à un jeune fiancé sur le point de se marier : « Comment sais-tu que tu l’aimes ? » Cette question, chargée de sens, visait à l’aider à mûrir ses raisons de se marier. Après avoir longuement réfléchi, il m’a répondu : « Je sais que je l’aime parce que je veux passer le reste de mes jours à faire son bonheur. »

UN SANCTUAIRE

En entrant dans une église de Klang, en Malaisie, j’ai remarqué un panneau de bienvenue qui a piqué ma curiosité. Il indiquait que l’endroit était un sanctuaire pour ceux qui étaient fatigués et chargés.

LA CULTURE DU JETABLE

Nous vivons plus que jamais dans une culture jetable. Réfléchissez un instant à certaines des choses qui sont fabriquées en vue d’être jetées : rasoirs, bouteilles d’eau, briquets, assiettes en papier, ustensiles en plastique. On utilise des produits que l’on jette et que l’on remplace ensuite.

UNE QUESTION DE CONFIANCE

Dans les actualités australiennes, on racontait l’histoire de Pascale Honore, une paraplégique qui, après avoir été confinée pendant 18 ans dans un fauteuil roulant, s’est mise au surf. Comment ?

AVEC LUI POUR TOUJOURS !

En 1859, durant la grande tourmente de la guerre de Sécession, Abraham Lincoln a eu l’occasion de s’adresser à l’Agricultural Society à Milwaukee, Wisconsin. Il a alors raconté à ses auditeurs l’histoire d’un monarque de l’Antiquité en quête d’une parole « vraie convenant à toutes les époques et à toutes les situations ». Devant ce défi ambitieux, ses sages lui ont proposé la parole suivante : « Cela passera aussi. »

L’IMAGE MÊME DE L’HUMILITÉ

Pendant la période de Pâques, ma femme et moi avons assisté à un culte d’adoration durant lequel les participants ont cherché à illustrer les événements que Jésus et ses disciples ont vécus la veille de sa crucifixion. Les membres du personnel de l’Église ont alors lavé les pieds de certains des bénévoles de leur Église. En les regardant faire, je me suis demandé ce qui démontrerait le plus d’humilité de nos jours : laver les pieds d’une personne ou se faire laver les pieds par quelqu’un. Tant ceux qui servaient que ceux qui se faisaient servir manifestaient de l’humilité.